-La saison NBA est prête pour son coup d’envoi ! Pour suivre la meilleure ligue de Basketball au monde, voici tout ce qu’il faut savoir pour suivre la NBA cette année !
Le boss de la NBA s’appelle Adam Silver. Il est à la tête d’une entreprise 100% privée qui répond donc à ses propres règles et son propre fonctionnement.
La saison
Une saison NBA est composée de 2 parties, la saison régulière et les Playoffs. La saison régulière voit s’affronter toutes les équipes dans deux conférences, Est et Ouest. Chacune des 30 équipes joue 82 matchs. Le but de la saison régulière est de bien figurer au classement pour la prochaine étape, les Playoffs. Les franchises évoluent dans une ligue fermée. Il n’y a donc ni montée ni descente. Chaque équipe a un effectif de maximum 15 joueurs. Les joueurs sont gérés par un Coach et son équipe d’assistants et tout ce beau monde est mis en place par un Général Manager lui même désigné par le propriétaire de la franchise.
Pour participer d’office aux Playoffs, l’équipe doit faire partie du top 6 de sa conférence à la fin de la saison régulière. Ensuite entre la place 7 et 10, un mini tournoi se dispute pour se qualifier dans les 8 équipes de playoffs. C’est le Play-in ! Le 7e et le 8e s’affrontent, le vainqueur se qualifie comme 7e équipe de Playoffs. Le perdant du match affronte le gagnant du match entre le 9e et le 10e, le vainqueur de cet ultime match rejoint les playoffs en comme 8e équipe.
8 franchises sont donc qualifiées pour les playoffs pour chacune des deux conférences soit au total 16 formations.
Le vainqueur coté Est affrontera donc le vainqueur coté Ouest en finale.
La différence entre tour et match
Pour être victorieux dans un tour de Playoffs, l’équipe ne doit pas gagner un seul match, mais 4. Par exemple cette année Milwaukee a remporté les Finales NBA face à Phoenix, sur un score de 4-2. C’est-à-dire 4 matchs remportés par Milwaukee et 2 par Phoenix.
Le statut des joueurs
Chaque joueur est sous contrat avec la franchise, autrement dit il lui appartient. Pour qu’il change d’équipe, il existe deux cas de figure. Soit le joueur est en fin ou rupture de contrat et peut s’engager dans un autre club, c’est une signature de joueurs. Soit la franchise décide de le transférer alors qu’il est encore sous contrat.
Attention, en NBA les transferts sont différents du Foot. Un joueur ne s’achète pas à un club, il s’échange contre d’autres joueurs ou des choix de draft (on en parle plus tard). D’ailleurs, sauf si son contrat le stipule, ce qui est très rare, le joueur ne peut pas s’opposer à son transfert.
La politique de la ligue fermée et d’une certaine régulation financière permet une meilleure répartition des chances. L’argent que possède un club n’octroie que très peu d’avantages sur ses concurrents.
En plus du système de transfert, la NBA possède deux autres grands principes.
Tout d’abord le Salary Cap, c’est le plafond maximum qu’une franchise peut dépenser par an pour les salaires de joueurs. Si elle dépasse ce montant, elle subit des sanctions financières et n’obtiendra pas certaines primes. De cette façon, les clubs les moins riches peuvent rivaliser financièrement avec leurs homologues plus riches
Le deuxième principe est la draft. Elle permet de réguler l’arrivée de jeunes talents dans les équipes. En Europe, nous avons des centres formations. Le jeune prodige est repéré très jeune et signe dans un club professionnel très tôt. Il est déjà rentré dans le système et sera acheté à prix d’or par les plus grands clubs.
Aux Etats-Unis, le système est très différent. Lors de son enfance et adolescence, un jeune pratique son sport via le système éducatif, collège, lycée et université. Il n’est donc jamais engagé professionnellement. Le règlement NBA l’oblige à passer une année après le lycée, la grande majorité suit un cursus universitaire, mais d’autres options existent comme la G-league et les ligues étrangères.
Quand les jeunes sont éligibles à la draft ils s’inscrivent et seront choisis par les équipes NBA. Il y a donc tous les ans une promotion de jeunes basketteurs près à rentrer en NBA. Ils sont scrutés, analysés et testés par tout le monde. Certains deviendront certainement des Stars, il ne faut pas se tromper et prendre le bon diamant.
Lors d’une soirée les équipes choisissent leurs jeunes de la saison à venir. Ces joueurs seront appelés les Rookies (première année).
Tour à tour, les équipes choisissent leurs rookies. Chaque équipe a 2 choix. Au total, 60 joueurs sont draftés.
Les 14 premières équipes à choisir sont les équipes n’ayant pas réussi à accéder aux playoffs. L’ordre est décidé via ce qu’on appelle la loterie. Chacune des 14 équipes a un pourcentage de chances d’obtenir le premier choix, plus l’équipe est bas dans le classement plus son pourcentage est élevé. Par exemple, cette année la franchise de Detroit a remporté le premier choix de la draft en ayant terminé 29e de la ligue (14% de chance).
Les pourcentages de chaque équipe résultent d’un calcul assez compliqué, ils permettent néanmoins d’aider les équipes en bas de classement. S’il existe, c’est aussi pour éviter le sabotage d’équipe qui souhaite avoir les meilleurs jeunes. La moins bonne équipe n’a pas forcément le premier choix. C’est le summum de l’égalité des chances !
Aujourd’hui, une équipe au top de sa forme possède beaucoup de joueurs vétérans avec de gros salaires et donc une marge de manœuvre réduite. Une fois son heure de gloire passée, l’effectif deviendra vieillissant. L’équipe devra se séparer de ses joueurs forts qui coûtent trop chers et chutera dans le classement. Qui dit chute dans le classement dit meilleure chance avec les rookies pour se reconstruire. L’équipe avec ses jeunes devient forte, recrute d’autres bons joueurs vétérans et redevient une top équipe.
Bien sur ce résonnement est à relativiser. Rester au top est quasiment impossible à tenir dans la NBA d’aujourd’hui. En revanche ne pas réussir à décoller est plus fréquent. Sortir du fond des classements implique de faire des bons choix sportifs.
Il faut savoir choisir les bons jeunes à la Draft et les entourer de bons vétérans à juste prix. Il faut aussi savoir se jeter à l’eau, tenter des paris risques et mettre tous ses joueurs entre les mains d’un excellent coach.
Le système NBA est conçu pour annuler toute injustice entre les franchises. Malheureusement, il existe une vérité qu’il est très difficile à remettre en cause. Les Franchises des grandes villes sont bien plus attractives pour un joueur NBA. D’un point de vue business, jouer à New York ou à Los Angeles apportera bien plus de visibilité qu’à Charlotte ou à Utah. Le phénomène est assez marqué en NBA.
Pour empêcher les Stars des villes à petits marchés de quitter leurs franchises, la NBA permet à celles-ci d’offrir un plus gros contrat à leurs joueurs que la concurrence. De cette façon, ces équipes peuvent rivaliser sportivement.
L’importance de la draft et donc de pouvoir choisir des jeunes pour son équipe. En amont de la draft, parfois des années avant, le choix de draft sert de monnaie d’échange et d’atout dans un transfert. C’est un objet de grande convoitise en NBA.
La Trade Deadline est intéressante à suivre. Elle marque la fin des transferts de la saison et souvent quelques gros échanges peuvent tout changer dans les franchises.
Pour finir, les remises des NBA Awards qui décernent les prix aux joueurs qui ont marqué l’année. Meilleur Joueur, Meilleur Coach, Meilleur défenseur, Meilleur progression, Meilleur Rookie, Meilleur remplaçant et Meilleur général manager de la saison, tous seront récompensés !