Virevoltants en première mi-temps et solides en seconde, les joueurs d’Arsenal ont donné une leçon de football à une pâle équipe de Tottenham.
Compositions :
Tottenham : Lloris – Romero – Dier – Lenglet – Doherty – Sarr – Hojbjerg – Sessegnon – Kulusevski – Son – Kane
Arsenal : Ramsdale – White – Saliba – Gabriel – Zinchenko – Partey – Xhaka – Odegaard – Martinelli – Nketiah – Saka
Après la défaite de Manchester City hier après-midi contre leur voisin, Arsenal a l’occasion de s’échapper encore plus en tête du classement.
Aucune surprise des deux côtés, les coachs alignent leurs équipes type respectives.
Dès l’entame du match, l’équipe de Mikel Arteta impose son football et balade une équipe de Tottenham bien trop insipide. Les Spurs sont également peu rassurants derrière, à l’image de cette relance ratée d’Eric Dier, obligeant Lloris à stopper la frappe de Nketiah (7e).
Quelques minutes plus tard, après un bon débordement de Bukayo Saka accompagné d’un centre, Lloris se loupe et contre le ballon dans ses propres filets. 1-0 pour Arsenal à la 14e minute.
Il faudra attendre la 18e minute et une frappe de Heug Min Son, magnifiquement sortie par Ramsdale, pour voir Tottenham enfin dangereux. Ce n’est cependant qu’une petite éclaircie dans la prestation des hommes de Conte. Ces derniers sont bousculés, en retard sur tous les ballons, pas dans le rythme. Ils subissent ce match à défaut de le jouer.
Les occasions Gunners s’enchaînent à l’image de la frappe d’Odegaard, magnifiquement sortie par Lloris (23e), ou le pétard envoyé par Partey, terminant sur le poteau gauche du gardien français.
A la 37e minute de jeu, après une remontée de balle express en seulement trois passes, Martin Odegaard marque le but du break, d’une frappe en dehors de la surface. 2-0 pour Arsenal.
Au retour des vestiaires, les intentions de Tottenham sont bien meilleures. Kulusevski (48e), Kane (50e) puis Sessegnon (51e) butent sur un Ramsdale monstrueux.
Autre caractéristique de la très bonne saison d’Arsenal, sa gestion des temps faibles. Les joueurs ne paniquent pas et savent calmer le jeu malgré leur jeune âge. La défense centrale, malgré son jeune âge, (Saliba 21 ans et Gabriel 24 ans) est également très solide.
La hargne ainsi que la haine de la défaite, inculquées par Arteta se ressentent chez ses joueurs. Qu’importe l’action, les joueurs donnent tout.
Toujours très virevoltant, Eddie Nketiah voit à nouveau Lloris stopper sa frappe à la 68e minute. Très intéressant dans le développement d’actions offensives ainsi que le positionnement, l’enfant du club peine toujours à être décisif.
Arsenal s’impose donc deux buts à zéro et prend huit points d’avance sur Manchester City. Auteurs d’une très belle prestation en marchant sur Tottenham en première période, puis en tenant le score, les hommes de Mikel Arteta semblent avoir toutes les cartes en main pour remporter la Premier League.
De leur côté, les Spurs comme depuis le début de saison, décident de jouer au football seulement quand ils sont menés. Au vu de la qualité de l’effectif, Antonio Conte devrait faire beaucoup mieux. Tottenham est cinquième de Premier League.